Sd.Kfz. 11 & LeFh 18M AFV Club

           Sd.Kfz. 11
           Maquette AFV Club ref 35040
           Chenilles Friull ref ATL 76
           Photodécoupe Aber ref  35115
           Bâche Hobby Fan ref 032

           LeFh 18H
           Maquette AFV Club ref 35S24
           Photodécoupe Eduard ref 35603


Avec la sortie de ces deux maquettes, AFV Club nous permet enfin de disposer d’un tracteur d’artillerie de la classe 3 tonnes, mais aussi d’une des pièces d’artillerie légère Allemande les plus répandue de la seconde guerre mondiale dont la longévité a dépassée la fin des hostilités.
Le Sd.Kfz. 11 a été produit dès 1937 dans différentes versions à partir du châssis du Sd.Kfz. 251. Sa production durera pratiquement jusqu’à la fin du conflit. Il subira diverses modifications pour répondre aux pénuries que connaîtra l’Allemagne dont la plus marquante qui modifie sensiblement l’aspect de l’engin est l’adoption fin 1944 d’une cabine en bois (Sd.Kfz. 11 Einheltsfahrerhaus), maquette également reproduite par AFV sous la référence 35047.
Le LeFh 18 est présenté ici dans sa version ‘’M’’. Celle-ci ne diffère de la version précédente que par quelques détails dont les principaux sont un berceau allégé, et l’installation d’un frein de bouche permettant le tir de charges plus puissantes, portant ainsi la portée de 10600 mètre pour la première version à 12300 mètres pour cette version. C’est le model LeFh 18/ 40 qui fera suite, comportant, lui, beaucoup plus de modifications et de simplifications, adoptant notamment le châssis, les bras et les bêches d’encrage du Pak 40. Notez enfin que le LeFh 18 de 105mm servira à armer le canon automoteur ‘’Wespe’’, mais aussi les engins du major Bercker sur châssis Hotchkiss ayant servis au sein de la 21 Pz.Div. en Normandie.
Les maquettes sont fines et détaillées à souhait. De nombreuses petites pièces sont à assembler, spécialement pour le canon, ce qui demandera une attention accrue quant à leur mise en place. En marge des qualités indéniables de ces deux kits, il y a tout de même deux points qui m’ont causés quelques soucis. Le premier est la couleur du plastique qui ne facilite vraiment pas le montage. En effet, la couleur jaune orangé utilisée par AFV Club rend très difficile le contrôle et la précision des assemblages, et j’ai du avoir recours en de nombreuses occasions au mastic dilué afin d’en améliorer la ‘’lisibilité’’. Le second point est que le plastic est assez cassant, ceci rendant difficile le ponçage des plus petites pièces (j’en ai d’ailleur cassé plus d’une). AFV Club semble toutefois avoir rectifié le tir avec la sortie de ses derniers kits (Sd.Kfz. 251), le plastique semble plus ferme et sa couleur est vert foncé.


Montage Sd.Kfz. 11


           Je commence traditionnellement le montage par le châssis. Le pont avant est détaillé avec des éléments provenant de la planche Aber. Quelques têtes de boulons sont rajoutées (pièces Aber n°51, n°64, n°66), ainsi que les tresses situées sous le ressort à lames (pièce Aber n°60). Les roues sont dotées d’une valve réalisée avec une petite tige en cuivre. La traverse arrière voit ses marchepieds  remplacés par leurs homologues Aber (pièces n°68). Au centre du marchepied gauche, une prise électrique est ajoutée, ainsi que le robinet de commande de la bouteille d’air comprimée, ceci toujours à l’aide de quelques pièces Aber. Une conduite réalisée en fil de cuivre complètera le dispositif en reliant l’assemblage pièce n°B18/pièce n°B17 à la bouteille d’air comprimée (pièce n°C15 et n°C7). Le crochet caractéristique des engins Allemand sera refait en carte plastique en s’aidant de photos d’un véhicule réel. La manille et sa petite chaîne seront ajoutées après peinture lors de l’assemblage définitif de l’ensemble tracteur/canon sur son socle de présentation. Les bras de suspension sont montés. Les galets de roulement, les barbotins et les roues tendeuses sont assemblés mais non collés (le collage définitif se fera après peinture). Les chenilles sont remplacées par celles provenant de la gamme Friull. Attention, la chenille droite est plus longue que la chenille gauche, ceci venant du décalage des bras supportant les roues, décalage induit par l’assemblage des barres de torsion. L’ensemble ailes/bloc moteur (pièce n°D27) est monté ainsi que les renforts intérieurs (pièces Aber n°49). Trois boulons en étirés sont ajoutés sur l’extérieur de chaque aile afin de simuler les fixations. A ce stade, j’en profite pour mettre en place le pot d’échappement dont la sortie est remplacée par un petit tube du même diamètre réalisé dans une feuille d’aluminium.




          La modification la plus marquante du poste de conduite est le remplacement du tableau de bord par celui fournis par Aber. Une plaque de photodécoupe est fourni (pièce n°17 et n°56) ainsi que les divers compteurs imprimés sur un petit film translucide. Il faut peindre les différentes couleurs au dos des cadrans avant la mise en place définitive. Ce système est à mon sens le moyen le plus réaliste pour représenter un tableau de bord. L’adaptation à la maquette demandera un ajustage précis ainsi qu’une petite dose de mastique afin de parfaire l’assemblage. Deux petites manettes sont rajoutées sur la droite de la colonne de direction. Les pédales sont refaites en s’aidant des éléments Aber et d’un peu de ‘’scratch’’. Les vides poches et les serrures sont eux aussi remplacés par les pièces Aber correspondantes. Les divers leviers (vitesse, frein à main…) sont refaits en fil de cuivre et de divers éléments provenant de la planche Aber ou du kit. Le pare-brise est mis en place ainsi que les essuie-glaces qui sont calés en position définitive. Les vitres seront découpées dans du film transparent et misent en place après peinture. Les rétroviseurs sont également refaits en fil de cuivre et en laiton. La poignée située entre le moteur de l’essuie glace et le rétroviseur du chauffeur est délicatement supprimée et remplacée par une chute de laiton prélevée sur une ancienne planche. Le phare de poursuite (pièce n°D24) est quant à lui profondément remanié en utilisant le support Aber (pièce n°91) et en refaisant le système de fixation à ce support à l’aide de fil de cuivre et de chute de laiton. Le phare est affiné de l’intérieur avec une petite fraise. Une bande découpée dans une fine feuille d’aluminium est collée sur le pourtour (méthode identique à celle utilisée pour le pot d’échappement) afin de donner une plus grande finesse à la pièce. Le petit rétroviseur situé au dos du phare est également refait en utilisant une pièce laiton de récupération et un petit tube Evergreen pour reproduire sa base. Un fil de cuivre vient simuler le fil électrique d’alimentation. Le verre du phare sera reproduit après peinture à l’aide de colle résine époxyde translucide genre ‘’Araldite’’. Divers petites pièces sélectionnés sur la planche Aber sont mises en place afin d’agrémenter le reste du poste de conduite, plusieurs seront laissées de coté car bon nombre d’entre elles seront totalement invisibles une fois le montage achevé et les figurines en place. Cet ensemble se termine par le collage du dossier de la banquette (pièce n°C20) sur la pièce n°E7, et la mise en place provisoire (le collage définitif se fera après peinture) de cette même pièce n°E7 entre les pièces n°E8 et n°E9. Cette dernière n’est pas tout à fait conforme à ce que prévoie AFV Club sur sa notice de montage. Les deux ergots prévus pour le calage du dossier sur la cloison n°E7 sont mal placés. Il convient de les supprimer et de coller le dossier en le centrant par rapport à la banquette (pièce n°C19). D’autre part, les encoches prévues pour s’insérer dans les pièces n°E8 et n°E9 ne correspondent pas. Il faut les mastiquer et supprimer les ergots des pièces n°E8 et n°E9 afin de pouvoir faire coulisser la pièce n°E7 entre ces deux pièces.




Les trappes d’aération du moteur situées sur le capot (pièce n°D28) sont poncées et remplacées par les pièces Aber n°87 et n°88. La patte recevant le pare-brise en position baissé est remplacée par la pièce Aber correspondante (pièce n°80), une petite rondelle découpée dans du profilé Evergreen vient figurée le caoutchouc situé sur le dessus. Le très joli logo fourni par AFV est collé au dessus de la calandre dans l’axe du bouchon de remplissage du radiateur. Les baguettes de gabarit sont refaites en fil de cuivre, les petites boules situées à leur extrémité sont récupérées des pièces AFV puis remises au rond à l’aide de mastic Tamiya dilué avec de l’acétone. Le notek est prélevé sur un kit Tamiya, celui fourni par AFV me semblant un peu trop gros, les pièces qui le détail et la patte de fixation à l’aile sont tirés de la pochette Aber. Le montage de l’avant du véhicule se termine par la pose de la plaque minéralogique (pièce Aber n°89), ainsi que la création d’une manille réalisée à l’aide de fil de cuivre, identique à celle du crochet arrière. Elle remplacera avantageusement celle fourni dans le kit (pièce n°D22). Avant le collage de la pièce n°D20, il faut affiner par ponçage les deux pièces qui constituent le crochet (dont la pièce n°D21). Une petite chaînette en laiton reliant la manille au crochet vient parfaire le détaillage.




       La caisse ne demandera pas un long travail puisque la bâche choisie pour la recouvrir viendra cacher une bonne partie  de celle-ci. Les poignées de fermeture et les montants des portes des racks à obus sont changés au profit des pièces Aber. Les passants servant à la fixation de la bâche qui sont situés sur le pourtour de la caisse sont poncés et remplacé par leurs homologues Aber (pièces n°75). Le notek est refait à l’aide d’un petit morceau de carte plastique découpé en prenant comme gabarit la pièce du kit. La grille figurant les feux et la plaque mobile sont tirés de la pochette Aber (pièce n°103). Les poignées (pièces AFV n°E4) sont refaites en fil de cuivre et les bavettes (pièces n°E31 et n°E32) remplacées par les pièces Aber. Les couvercles des coffres de rangement situés de part et d’autre de la caisse sur les pièces n°E29 et n°E30 n’ayant pas une gravure suffisamment prononcée à mon goût, j’ai décidé de les refaire en utilisant de la feuille d’aluminium adhésive. Ce produit, vendu dans les magasins de bricolage est surtout connu des maquettistes d’avion qui l’utilise pour refaire des panneaux sur les fuselages ou les ailes. Dans notre cas, il évitera une regravure toujours délicate sur ce genre de pièce. Les couvercles sont découpés aux bonnes dimensions et mis en place. Ils apparaîtront en très léger relief, ce qui permettra de les surligner d’un jus sombre lors des opérations de peinture. Les fermoirs sont figurés à l’aide des pièces Aber (n°100) et de petites équerres confectionnées dans de la feuille de plomb. Il ne reste plus qu’à positionner l’arceau arrière (pièce Aber n°59), ainsi que la bâche en résine produit par Hobby Fan en l’adaptant un peu à la caisse par un masticage de la partie avant.

Notez qu’en cours de peinture, j’ai pris l’option de réaliser un support de Jerry Can fixé sur le coté gauche de la caisse. Ce support sera peint de couleur grise afin de le différencier du reste du véhicule, simulant une improvisation par un atelier de campagne. Il est réalisé à l’aide de chutes de laiton.


Montage LeFh 18M


Le montage du canon se fera en suivant les différentes étapes de la notice sans en changer l’ordre. La mise en place du tube en alu (pièce M) demandera une attention particulière afin de veiller à son bon alignement sur le berceau (pièce n°A1 et n°A2). La base de la manette d’ouverture de culasse (pièce n°A30) est remplacée par une chute de laiton. L’intérieur du berceau reçoit une tige de rappel réalisé en fil de cuivre. Un ressort (fil de cuivre enroulé autour d’une aiguille de couturière) sera fixé à son extrémité. Cette tige passe dans deux petites pièces réalisées en carte plastique, la première de la largeur du berceau, la seconde plus petite de forme triangulaire. Cette phase du montage se termine par la mise en place des différentes pièces tirées de la planche Eduard qui viendront parfaire le détaillage. Je remplace la pièce n°R2 par une autre réalisée en fil de cuivre enroulé autour d’un tube du diamètre approprié. Cette solution est préférable à la pièce fournie par AFV Club qui présente un joint disgracieux qui ne se ponce pas du fait de la matière employé pour son moulage (plastique vinyle). L’orifice du système de visée (pièce n°D5) sera creusé avec un petit foret, une goutte de vernis brillant figurera le verre de l’optique après peinture.




Le bouclier sera remplacé par les pièces Eduard. Elles seront mises en forme en s’aidant de la pièce AFV Club. Les rivets présents sur les faces externe et interne seront refaits en plastique étiré, à l’exception des boulons à six pants qui seront prélevés sur la pièce plastique du kit. Les crochets (pièce AFV n°A43) sont refaits en fil de cuivre. Les couvercles, le système de fermeture et les fixations des deux boites cylindriques sont refaits en photo découpe (pièce Eduard n°17, n°19, n°22, n°43). La pièce constituant le bas du bouclier (pièces AFV n°B7 et n°B8), fixée sur le chassis, est elle aussi remplacée par la pièce Eduard correspondante (pièce n°48). Elle sera positionnée en configuration route (La partie mobile relevée). Les rivets sont également refaits en étirés, les charnières et le crochet (pièce n°31 et n°44) tirés de la planche Eduard. Le reste du détaillage (trappe de visée, support de pioche, ..etc..) est  réalisé en utilisant les pièces tirées de la planche Eduard.




J’ai choisi les roues du premier type plutôt que les roues à rayons en bois généralement montées sur les LeFh 18M. Cette disposition reste plausible, les roues étant interchangeables, ceci fonction des disponibilités des pièces détachées lors de réparation ou de maintenance. Toutes les poignées situées sur les bêches d’encrage et les bras sont refaites en fil de cuivre, le tout monté en position route. Les jalons de pointage sont refaits dans du profilé rond en acier, le reste du détaillage se fera, comme pour les phases précédentes, en utilisant les éléments fournis sur la planche Eduard. Un petit crochet qui servira à l’accrochage du canon au half track est réalisé dans une section de fil de cuivre, une petite chaînette Aber fixée à son extrémité. Il sera mis de coté et peint séparément. C’est la dernière pièce qui sera fixée une fois la peinture terminée, mais avant cela, il nous reste beaucoup de travaille.





Le montage des deux maquettes terminé, elles seront passées dans un bain d’eau tiède additionné de liquide vaisselle puis rincées à l’eau claire, ceci afin d’éliminer les poussières résiduelles du ponçage ainsi que les éventuelles traces graisseuses laissées par les différentes manipulations.



      Peinture Sd.Kfz. 11 & LeFh 18M


Les différents sous ensemble sont collés sur de petites tiges réalisées dans des chutes de grappes, ceci afin d’en faciliter les futures manipulations lors des phases de peintures. Une couche d’apprêt blanc en bombe de marque Citadel est passée afin d’uniformiser tous les sous ensemble, et de faire ressortir les éventuels défauts de montage.




La première phase de peinture commence par l’application à l’aérographe d’un pré ombrage réalisé avec du Tamiya XF10.
Une couche de base jaune est vaporisée en utilisant du Tamiya XF60, éclaircie avec du XF59 + XF2 dans des proportions variables.
Les taches vertes sont réalisées avec un mélange de Tamiya XF5 + XF59 + XF2. 




Vient ensuite l’application d’un jus sur l’ensemble des maquettes, réalisé avec des teintes à l’huile, composé de terre d’ombre brûlée Winsor et Newton + ocre orangé Rembrandt + terre de sienne brûlée Rembrandt.





Les premiers éclaircissements sont réalisés en employant toujours des teintes à l’huile avec la technique dite du ‘’fresh brush’’. La base jaune sera traitée avec du jaune de Naples Winsor et Newton, les taches vertes seront traitées avec un mélange de jaune de Naples Winsor et Newton + terre verte Rembrandt.
Après séchage complet, comptez un minimum de 24 heures, je passe un filtre composé de Humbrol n°103, suivit d’un ‘’fresh brush’’ discret sur toute les teintes (base jaune et taches vertes) réalisé avec du jaune de Naples clair rembrandt.




Le second jus appliqué doit être très dilué, presque comme un filtre, il est réalisé avec un mélange de terre d’ombre brûlée Winsor et Newton + orange oxyde transparent Rembrandt. 
Afin de faire ressortie les différents détails, un ‘’dry brush’’ composé d’un mélange d’Humbrol n°103 et n°94 est appliqué. 
Les emplacements devants recevoir les décalques reçoivent une couche de vernis brillant acrylique Pébéo. Les décalques seront tirés de la planche AFV Club. Ils sont d’excellentes qualités. J’ai choisi un véhicule appartenant à la Panzer Grenadier Division ‘’Grossdeutschland’’ opérant sur le front de l’est en 1944. Après séchage, une couche de vernis mat (acrylique Pébéo) est appliquée sur les décalques afin de rendre mat les zones traitées en brillant et de les fixer définitivement. 




Les éraillures sur réalisées en Humbrol n°67, il vous faut employer un pinceau fin avec une pointe bien effilée. Certaines écaillures seront soulignées avec du Jaune de Naples Winsor et Newton afin de leur donner plus de profondeur.




      Un jus réalisé avec un mélange de gris de Payne Winsor et Newton et d’orange oxyde transparent Rembrandt est ensuite passé dans tous les ceux, autour des reliefs et des rivets. Le mélange est réalisé dans des proportions variables en fonction de l’effet recherché. 
A ce stade, les derniers détails sont peints; Les bandes de roulement en caoutchouc des galets et les pneus sont peint en noir mat Humbrol n°33. Les chenilles reçoivent le même traitement, puis l’application d’un jus couleur rouille. L’ampoule du phare de poursuite est peinte en jaune et l’optique est réalisée grâce à une colle bi composant translucide. Les divers accessoires qui sont déjà en place sur les maquettes ou qui viendront prendre place dans la caisse du half track sont traités de façon traditionnelle. Les zones de passage fréquent ainsi que la culasse du canon reçoivent une application de graphite et de poudre argent (matériel utilisé par les figurinistes pour reproduire les armures). Quelques coulures et traces d’hydrocarbures sont réalisées avec les teintes utilisées pour le jus. Le pot d’échappement est peint avec des peintures à l’huile dans des tons rouille, une application de pastel viendra ensuite parfaire le travail. La bouche a feu du canon est également traitée avec des pastels afin de simuler les traces laissées par les gaz expulsés lors des tirs.




La dernière étape consiste en l’application des traces de boue. Nos véhicules évoluant sur le front de l’est au sortir de l’hiver, il est impératif de restituer cet élément qui causant bien des soucis à l’armée Allemande. La difficulté à cette étape est de savoir doser l’effet recherché afin de recréer l’atmosphère qui s’impose tout en évitant de transformer votre réalisation en un tas de boue qui ruinera tous vos efforts. La photo montre les divers ingrédients utilisés. J’ai consulté quelques photos couleurs du front de l’est afin de déterminer une couleur plausible pour la boue et la poussière. Beaucoup de photos prisent lors de l’opération ‘’Barbarossa’’ montrent que la caisse des véhicules est recouverte d’une poussière rouge/orangée, un peu ce que l’on constate sur les photos de la guerre du Vietnam, une terre apparemment chargée en oxyde de fer.
Je commence par l’application d’un voile léger de German tank brown UA082 Lifcolor.
J’enduis ensuite toutes les zones à traiter avec un mélange de vernis mat Pébéo et de pigments Vietnam earth Mig production.
Après séchage, j’éclaircie avec des pigments ocre havane et sienne naturelle GPP.
Je reprends enfin le tout avec un jus très dilué de Vandyke Brown Winsor et Newton afin de donner un peu de profondeur. 



     
     


        

















































2 commentaires:

  1. Chouette article et superbes photos. On ne s'en lasse pas. Même si c'est un peu technique pour moi je vois qu'il y a beaucoup de travail derrière tout cela et c'est payant. Vivement la suite :)

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    1. Très beau de travail et pas à pas intéressant. Le résultat final est superbe.

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